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IL Y A UNE VIE APRES LE STENOPE
monocle Sam 21 Nov - 19:33
La photographie au sténopé, c’est bien connu des psychiatres est une drogue dure pour les photographes adeptes de ce outil.
Il suffit de lire un article sur le forum Grand Format pour se rendre compte des ravages que provoque cette pratique de la photographie :
Rappelons le principe du sténopé : une boîte, un papier sensible ou un film dans la boîte, un petit trou à l’opposé du papier et un bouchon sur le trou. On ne peut plus simple. Et bien à partir de cet objet le Sténopiste peut vous écrire un traité de 200 pages rempli de formules comme ci-dessus. On ne peut pas conclure autrement que le sténopé est une drogue .
Personne n’a encore pu expliquer pourquoi un Sténopiste ne conçoit la photo qu’à travers sa boîte et son trou et refuse tout autre moyen moderne pour faire une photo.
La peur du mouvement ? L’angoisse devant le regard de l’autre ? La recherche obsessionnelle du sens de la lumière ou de l’existence de Dieu ? Mystère.
Peu importe, les Sténopistes vivent dans un monde à part et n’échangent qu’entre eux.
Les Sténopistes vivent en petite bande de 3 ou 4 individus, de tous âges et de toutes conditions. Il faut les voir avec leur pied photo sur l’épaule arpenter les rues, les chemins à la recherche d’un sujet immobile bien éclairé. A l’inverse de la chauve-souris, le Sténopiste a besoin de lumière. Par contre le mouvement entre sa boîte et le sujet ne le gêne pas à l’inverse du photographe lambda. Heureux homme malgré tout qui peut photographier la cathédrale de Reims sans être gêné par le flot de touristes.
Malheureusement le sténopé lui est indispensable pour vivre. Il ne conçoit pas de faire de la photo autrement ce qui constitue un handicap certain fans sa vie sociale . Avec quelques amis spécialistes des addictions nous avons mis au point un programme de soins qui pourrait se révéler efficace et permettre à ces malheureux de se libérer de leurs chaînes dont ils n’ont pas conscience mais qui les empêche de communiquer avec les autres photographes d’une part et d’autre part de voir et apprécier toutes les facettes de la photographie.
Pour commencer nous proposons de leur mettre entre les mains un boîtier de type box qui a fait la fortune de Kodak aux débuts de la photo amateur.
Le box ne devrait pas effrayer le Sténopiste. C’est une boîte comme la sienne d’un maniement plus complexe mais encore accessible, du moins pour les plus jeunes.
La première chose à lui faire admettre est la rapidité de prise de vue. C’est le plus difficile : clic-clac et c’est fini. Finie l’attente qui lui permettait de philosopher sur la vie, la mort ou la virginité de Marie. Il peut penser à la photo suivante ce qui constitue pour lui un changement traumatisant. Il faut donc l’accompagner et par des paroles encourageantes le faire sortir de la torpeur qui d’habitude l’immobilisait devant son sujet.
Certains thérapeutes proposent de laisser au Sténopiste sa boîte habituelle pendant les premières vues au box afin de le rassurer. Nous pensons, personnellement que c’est un comportement néfaste car l’addiction reste présente dans cette situation. La rupture doit être nette si l’on souhaite une guérison définitive.
Nous avons dit que la photo au box provoque une rupture temporelle dans l’esprit du patient . Les secondes ou les minutes qu’il passait auparavant entre les deux gestes : ouvrir le sténopé puis fermer le sténopé, ce temps d’attente est absorbé comme dans un trou noir et perd toute existence. C’est un choc, surtout pour les personnes les plus âgées.
Il faut donc lui faire découvrir les plus rapidement possibles les changements propres à le séduire. Au sténopé le cadrage pose un problème, certes facile à résoudre avec un peu d’expérience mais pour certains sujets c’est une difficulté majeure.
Les deux fenêtres du box sont une merveilleuse découverte pour le Sténopiste. Il faut lui en faire comprendre tout l’intérêt.
Autre découverte : le pied photo n’est plus utile, du moins pour les situations les plus courantes. L’appareil est léger et facile à mettre en œuvre.
Le chargement du filme ne devrait pas poser de problème car ils ont déjà effectué cette manœuvre sur leu boîtier.
Il est bien évident qu’il faut leur mettre entre les mains un box simple ne comportant pas de réglages complexes comme le Box Tengor de Zeiss :
Ce box permet de régler l’ouverture du diaphragme, la vitesse de l’obturateur et la distance de mise au point ce qui constitue un ensemble de réglages qui ne peut être abordé qu’ultérieurement.
Professeur Chlorate
Il suffit de lire un article sur le forum Grand Format pour se rendre compte des ravages que provoque cette pratique de la photographie :
Rappelons le principe du sténopé : une boîte, un papier sensible ou un film dans la boîte, un petit trou à l’opposé du papier et un bouchon sur le trou. On ne peut plus simple. Et bien à partir de cet objet le Sténopiste peut vous écrire un traité de 200 pages rempli de formules comme ci-dessus. On ne peut pas conclure autrement que le sténopé est une drogue .
Personne n’a encore pu expliquer pourquoi un Sténopiste ne conçoit la photo qu’à travers sa boîte et son trou et refuse tout autre moyen moderne pour faire une photo.
La peur du mouvement ? L’angoisse devant le regard de l’autre ? La recherche obsessionnelle du sens de la lumière ou de l’existence de Dieu ? Mystère.
Peu importe, les Sténopistes vivent dans un monde à part et n’échangent qu’entre eux.
Les Sténopistes vivent en petite bande de 3 ou 4 individus, de tous âges et de toutes conditions. Il faut les voir avec leur pied photo sur l’épaule arpenter les rues, les chemins à la recherche d’un sujet immobile bien éclairé. A l’inverse de la chauve-souris, le Sténopiste a besoin de lumière. Par contre le mouvement entre sa boîte et le sujet ne le gêne pas à l’inverse du photographe lambda. Heureux homme malgré tout qui peut photographier la cathédrale de Reims sans être gêné par le flot de touristes.
Malheureusement le sténopé lui est indispensable pour vivre. Il ne conçoit pas de faire de la photo autrement ce qui constitue un handicap certain fans sa vie sociale . Avec quelques amis spécialistes des addictions nous avons mis au point un programme de soins qui pourrait se révéler efficace et permettre à ces malheureux de se libérer de leurs chaînes dont ils n’ont pas conscience mais qui les empêche de communiquer avec les autres photographes d’une part et d’autre part de voir et apprécier toutes les facettes de la photographie.
Pour commencer nous proposons de leur mettre entre les mains un boîtier de type box qui a fait la fortune de Kodak aux débuts de la photo amateur.
Le box ne devrait pas effrayer le Sténopiste. C’est une boîte comme la sienne d’un maniement plus complexe mais encore accessible, du moins pour les plus jeunes.
La première chose à lui faire admettre est la rapidité de prise de vue. C’est le plus difficile : clic-clac et c’est fini. Finie l’attente qui lui permettait de philosopher sur la vie, la mort ou la virginité de Marie. Il peut penser à la photo suivante ce qui constitue pour lui un changement traumatisant. Il faut donc l’accompagner et par des paroles encourageantes le faire sortir de la torpeur qui d’habitude l’immobilisait devant son sujet.
Certains thérapeutes proposent de laisser au Sténopiste sa boîte habituelle pendant les premières vues au box afin de le rassurer. Nous pensons, personnellement que c’est un comportement néfaste car l’addiction reste présente dans cette situation. La rupture doit être nette si l’on souhaite une guérison définitive.
Nous avons dit que la photo au box provoque une rupture temporelle dans l’esprit du patient . Les secondes ou les minutes qu’il passait auparavant entre les deux gestes : ouvrir le sténopé puis fermer le sténopé, ce temps d’attente est absorbé comme dans un trou noir et perd toute existence. C’est un choc, surtout pour les personnes les plus âgées.
Il faut donc lui faire découvrir les plus rapidement possibles les changements propres à le séduire. Au sténopé le cadrage pose un problème, certes facile à résoudre avec un peu d’expérience mais pour certains sujets c’est une difficulté majeure.
Les deux fenêtres du box sont une merveilleuse découverte pour le Sténopiste. Il faut lui en faire comprendre tout l’intérêt.
Autre découverte : le pied photo n’est plus utile, du moins pour les situations les plus courantes. L’appareil est léger et facile à mettre en œuvre.
Le chargement du filme ne devrait pas poser de problème car ils ont déjà effectué cette manœuvre sur leu boîtier.
Il est bien évident qu’il faut leur mettre entre les mains un box simple ne comportant pas de réglages complexes comme le Box Tengor de Zeiss :
Ce box permet de régler l’ouverture du diaphragme, la vitesse de l’obturateur et la distance de mise au point ce qui constitue un ensemble de réglages qui ne peut être abordé qu’ultérieurement.
Professeur Chlorate
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